Histoires d’enfants et de leurs proches

Benoit St-Amand

Para-olympien, guéri d'un ostéosarcome.

Le 19 avril 1993, jour de mes 15 ans, restera gravé dans ma mémoire à jamais. C’est la journée où tout a débuté pour moi.

À 15 ans, me faire dire que j’étais atteint du cancer des os, de m’informer qu’il y a de gros risques que je perde ma jambe et que ma vie était en danger, n’était pas le « cadeau de fête » que j’espérais.Benoit

Benoit à l’hôpital en 1993.

Avec le soutien de ma famille, j’ai été en mesure de passer à travers cette dure épreuve malgré les minces chances de survivre d’un ostéosarcome. Depuis, les chances de guérisons augmentent d’année en année, et ce, grâce à la recherche, qui est si importante. Ressentir autant de soutien provenant de la famille, des amis et des spécialistes nous donne une confiance et une détermination à nous battre contre la maladie.

Benoit en 2014.

Par contre, malgré la guérison, la maladie laisse des traces… La perte de ma jambe est la plus évidente, mais également, le fait que je ne pourrai jamais avoir d’enfants naturellement. Au moment d’apprendre cela, je voyais plusieurs de mes rêves s’envoler.

La vie est tout de même bien faite, car aujourd’hui, deux de mes plus grands rêves se sont réalisés : premièrement, j’ai eu la chance de participer à 3 jeux paralympiques avec l’équipe nationale de hockey sur luge où j’ai eu la chance de gagner une médaille d’or (Turin 2006) et une de bronze (Sotchi 2014).

Finalement, le plus beau rêve que j’ai réalisé est d’avoir une famille merveilleuse. Ma conjointe et moi avons adopté notre princesse vietnamienne avec qui nous vivons le parfait bonheur.

Benoit et sa famille.

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